Stress, fatigue, douleurs, tensions

Médecine vibratoire

« En ce qui concerne la matière, nous avons eu tout faux.

Ce que nous avons appelé la matière est en réalité une énergie dont la vibration a été ainsi réduite à être perceptible par les sens. Tous les êtres de matière vibrent à des niveaux particuliers.

La nature musicale de la matière nucléaire, des atomes aux galaxies, est maintenant enfin reconnue par la science. » Albert Einstein
Il faut relire plusieurs fois cette citation pour la comprendre !

Albert Einstein explique que la matière est en fait de l’énergie. C’est le sens de sa fameuse formule E = MC2.

Dans cette formule, qu’on appelle aussi une « équation », il faut comprendre que :
• la quantité d’énergie (E)
• est égale à la quantité de matière (M),
• multipliée par la vitesse de la lumière (C, qui est égale à 300 000 km/s),
• C étant mis au carré, c’est-à-dire multiplié par C (ce qui s’écrit, en langage mathématique, C2).
Ainsi, E = MC2.

L’énergie est donc égale à la matière multipliée par un nombre énorme (300 000 x 300 000).

C’est ce qui explique qu’une toute petite quantité de matière peut dégager une quantité d’énergie colossale, lorsqu’explose une bombe atomique par exemple.

Toute la lumière de l’Univers est d’ailleurs fabriquée par la fusion atomique : c’est cette réaction qui produit la lumière du Soleil, celle des étoiles, celle de la Lune (qui reflète la lumière solaire).

Cette découverte est sans doute la plus importante de toute l’histoire des sciences, et de toute l’histoire de l’humanité.

L’homme a calculé, puis a pu prouver, par diverses expériences scientifiques, que la matière n’était, au fond, que de l’énergie.

La matière peut être transformée en énergie (lors d’une fusion nucléaire) et, réciproquement, l’énergie peut être transformée en matière.

Dans la citation ci-dessus, Einstein explique donc que ce que nous voyons, touchons, sentons (« ce qui est perceptible par les sens ») et que nous interprétons comme étant de la matière, est en réalité la « vibration » de l’énergie :
« La matière est en réalité une énergie dont la vibration a été ainsi réduite à être perceptible par les sens. »

Chaque chose, chaque être a sa propre vibration, l’ensemble de l’Univers produisant, selon lui, une « musique » qui enchante les galaxies.

C’est un phénomène merveilleux, qui dépasse encore toutes les merveilles imaginées par les hommes autrefois.

La musique qui nous touche et nous guérit
Mais continuons sur le sujet des vibrations et de la santé.

Vous savez que la musique est faite de vibrations.

Ces vibrations ont un effet étonnant sur nous. Le philosophe grec Platon disait : « Si tu veux contrôler le peuple, commence par contrôler sa musique. »

Les vibrations se mesurent en « fréquences », dont l’unité de mesure est le hertz (symbole : Hz).

Voici que je reçois ce matin une newsletter de médecine parallèle qui explique ceci :
« Dans l’ancienne doctrine secrète de la science et de la religion, la fréquence 741 Hz joue un rôle “conducteur” vers l’élévation et la transformation.

Les biochimistes ont déterminé qu’une fréquence émise à 741 Hz stimulait les mêmes zones cérébrales qu’un état de profonde béatitude. En plus d’être à l’origine de l’intuition et de l’éveil, cette note a la particularité de nettoyer les cellules des toxines nocives et aide à changer les comportements “parasites” pour atteindre une vie plus saine.
À l’origine, les notes de musique étaient plus puissantes et plus profondes que la gamme utilisée de nos jours…
Ce “changement” nous a privés pendant des siècles d’une capacité à évoluer et à être intérieurement en accord avec ce qui est notre nature la plus fondamentale ! »

Pour être très franc avec vous, cela ne me paraît pas très sérieux.

Néanmoins, je pense qu’il est essentiel de redécouvrir l’influence de l’énergie, des vibrations et des fréquences sur nos âmes et sur nos corps.

Écoutons des musiques variées. Pas seulement le « boum boum » monotone des stations de radio commerciales.

La musique qui guérit
Il est aujourd’hui prouvé que la musicothérapie (soigner avec de la musique) permet de :

1) guérir de certains problèmes psychiques. Certaines musiques peuvent calmer l’anxiété, l’insomnie, la dépression, l’autisme, la schizophrénie, et améliorer l’humeur [1] ;

2) guérir de certains problèmes physiques. Certaines musiques peuvent accroître la qualité de vie des personnes souffrant de la maladie de Parkinson, soulager les douleurs, augmenter les performances sportives, réduire les nausées et les vomissements postopératoires, atténuer les symptômes de la sclérose en plaques, améliorer l’état des personnes souffrant de problèmes cardiaques et de fibrose kystique [2].

Des chercheurs ont même constaté, en 1993, que les enfants qui passaient un test de QI après avoir écouté une sonate de Mozart avaient un meilleur score. La musique les avait rendus plus intelligents. Cette découverte a été publiée dans la revue scientifique Nature [3].

Expériences médicales réelles avec la musique
Voici un exemple concret des effets de la musique, rapporté par le neurologue britannique Oliver Sacks :
« Un de mes patients, le docteur P., avait perdu la capacité d’identifier les objets, même les plus communs, alors que son acuité visuelle était parfaite. Il ne pouvait pas reconnaître le gant ou la fleur que je lui présentais ; un jour, il prit même sa femme pour un chapeau ! Cette situation était évidemment très handicapante, mais il découvrit qu’il pouvait se livrer à ses tâches domestiques dès lors qu’il les organisait sous forme de chansons. Ainsi avait-il une chanson pour s’habiller, une autre pour ses repas, sa toilette, etc. Une chanson pour chaque geste de la vie quotidienne. Certains de mes patients, victimes d’une attaque cérébrale ou souffrant d’un Alzheimer, sont incapables d’enchaîner des gestes présentant une certaine complexité, comme s’habiller. Dans ce cas précis, des paroles en vers avec des rimes peuvent agir de façon mnémonique (“Un, deux, trois, j’enfile mes bas”, par exemple) [4]. »
Le castrat Farinelli sut guérir par son chant le roi Philippe V d’Espagne, qui souffrait de dépression nerveuse. Aucune médecine n’était venue à bout des accès de mélancolie qui l’empêchaient d’assumer ses responsabilités royales. Lorsque Farinelli chanta pour lui pour la première fois, il reprit goût à la vie. Et le roi le fit alors chanter chaque jour, recouvrant ainsi peu à peu la santé.

Comment la musique agit
Depuis des millénaires, les hommes ont compris, comme nous, que leur volonté consciente ne pouvait pas, ou presque pas, guérir une maladie du corps ou de l’âme.

Mais ils ont constaté qu’il en allait autrement pour les sons.

Le simple fait de taper dans les mains peut modifier l’état d’esprit d’une personne, provoquant une excitation soudaine, l’envie (le besoin !) de danser par exemple, ou l’exaltation si toute une foule se met à applaudir devant vous.

Mais les effets de la musique vont plus loin, beaucoup plus loin. Jouer certaines notes, dans un certain ordre, a le pouvoir de provoquer joie, tristesse, détente, agressivité, rage, rire, espoir, inquiétude… Je pourrais continuer à l’infini.

La musique, pénétrant directement dans les circuits neuronaux les plus complexes et les plus inconscients de notre cerveau, influe sur notre état d’esprit, mais peut aussi réguler directement notre respiration, notre rythme cardiaque, nos fonctions motrices, et peut-être même agir sur des fonctions comme la digestion, l’immunité, etc., ce qui expliquerait ses effets thérapeutiques.

Les Égyptiens connaissaient l’harmonie des corps et les soignaient par la musique. Ils savaient que la beauté des arts contribuait à rendre au malade sa propre beauté, manifestation de l’harmonie retrouvée. La maladie était comprise comme un déséquilibre vibratoire que la musique pouvait à elle seule corriger.

Chez les Grecs, la musique était enseignée en même temps que la médecine. Pythagore, philosophe et mathématicien grec, créa par les sons toute une méthode qu’il nommait « purification » afin de soigner les malades. Pour cela, il inventa des remèdes qui devaient réprimer ou expulser les maladies du corps comme celles de l’âme. Il composait des musiques destinées à corriger les états de l’âme. Le philosophe latin Jamblique, dans sa Vie de Pythagore, rapporte : « Par l’usage des seuls sons musicaux, sans accompagnement de paroles, Pythagore effectuait la guérison des passions de l’âme ainsi que de certaines maladies. »

Les Chinois, les Hindous signalent aussi, par leurs témoignages, les effets curatifs du son et de la musique.

La musique semble avoir des effets magiques
L’effet de la musique sur l’homme est si puissant qu’on l’attribua d’abord aux esprits ou aux dieux. La musique est toujours, et avant tout, religieuse : religieuse parce que permettant à l’homme de communiquer avec un monde invisible.

Dans la Bible, le jeune berger David est appelé au chevet du roi Saül, souffrant : « David fut appelé auprès du roi Saül pour calmer ses états de crise. Car l’esprit du Seigneur s’était retiré de Saül et un mauvais esprit lui causait des terreurs… David pour le calmer prenait la cithare, et il en jouait. Alors Saül allait mieux, et le mauvais esprit s’écartait de lui [5]. »

Mais la musique est aussi religieuse au sens propre du terme, qui est de « relier » les hommes entre eux. Ceux-ci éprouvent souvent les mêmes sentiments en écoutant une même musique. Ils ont l’impression de « communier », de ne plus former qu’un seul corps, et cela est vrai des moines chantant du grégorien dans un monastère comme des participants d’une moderne rave-party dans un champ agricole breton, des soldats d’une armée marchant au son du fifre et du tambour, ou encore d’une tribu africaine dansant autour d’un tam-tam.

Avec le temps, la musique s’est perfectionnée. Les hommes ont appris à combiner de mieux en mieux rythmes, mélodies (succession de notes formant une phrase musicale), harmonie (son produit par plusieurs notes jouées en même temps), nuances (fort ou doux) et timbres (sons particuliers des instruments, produisant des effets différents), pour produire les effets les plus variés sur leur auditoire et sur eux-mêmes.

J’écoute de préférence de la musique classique, où les compositions sont souvent très complexes, mais certaines musiques électroniques actuelles sont aussi absolument étonnantes de diversité et de puissance. Il faut les écouter avec des enceintes de haute qualité pour découvrir toute la richesse de leur texture, et les laisser nous toucher profondément.

Peu de recherches sont menées actuellement sur les effets sur la santé (physique et mentale) que pourraient exercer ces musiques. Mais je suis, à titre personnel, convaincu que des découvertes extraordinaires seront faites dans les décennies à venir dans ce domaine de la médecine « vibratoire ».

 

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[1] Voir la fiche « Musicothérapie » sur le site Passeport Santé (lien cliquable).

[2] Idem.

[3] Rauscher Frances H., Shaw Gordon L., Ky Catherine N. (1993). « Music and spatial task performance ». Nature, 365 (6447) :
611. doi:10.1038/365611a0. PMID 8413624.

[4] Voir Psychologies Magazine, « Mendelssohn m’a guéri » (lien cliquable).

[5] Samuel, 16-26.

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